vendredi 6 mars 2015

Lumière fossile /25

Nous arrivions chez Clémence et Titus, un gâteau était posé sur la table, « oh comme tout commence bien dans ce récit » (me disais-je en aparté), oui nous arrivions... , « il y a bien ce gâteau sur la table mais il n’est pas pour vous, nous allons chez Zoé et Hubert ce soir et nous l'emmenons… ». Un moment après, une chaise tout de même nous était proposée: « On avait bien des gâteaux tunisiens mais on les a mis au congelo, nous partons demain en Bretagne… », bien sûr dans ce cas, have a good speed. « On vous aurait bien fait un café mais il ne nous reste plus que des filtres, on n'a pas fait de courses puisque... », on peut les comprendre, aisément, ils partent demain dans la nuit vers une plaisante destination et la première épicerie est au moins à cinquante mètres. Puis quelques mois plus tard le phénomène se reproduisit chez d'autres et là nous éclatâmes de rire, au nez et à la barbe (Aaah je trouve de ces expressions!) de leur mine dépitée, « Peuvent pas comprendre ! » me dit A., il avait déjà fallu finir la râpée et le fond de rosé mettre de côté la bonne bouteille de blanc qu'on avait amené, mâchouiller quelques bretzel mous et attendre, dans le désordre. « J'ai une place pour le match de mercredi me dit le mâle de la maisonnée, si ça t'intéresse ? Ma fille n'est pas sûre de pouvoir venir, mon voisin doit me dire s'il peut y aller ce soir là, et mon cousin aussi au cas où, ensuite tu seras fixé ».  Merci d'avoir pensé à moi !  « Ne me dis pas, s'il te plaît chérie, qu'on a les amis qu'on mérite. »

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