Nous
arrivions chez Clémence et Titus, un gâteau était posé sur la
table, « oh comme tout commence bien dans ce récit » (me
disais-je en aparté), oui nous arrivions... , « il y a bien
ce gâteau sur la table mais il n’est pas pour vous, nous allons
chez Zoé et Hubert ce soir et nous l'emmenons… ». Un moment
après, une chaise tout de même nous était proposée: « On
avait bien des gâteaux tunisiens mais on les a mis au congelo, nous
partons demain en Bretagne… », bien sûr dans ce cas, have a
good speed. « On vous aurait bien fait un café mais il ne nous
reste plus que des filtres, on n'a pas fait de courses puisque... »,
on peut les comprendre, aisément, ils partent demain dans la nuit
vers une plaisante destination et la première épicerie est au moins
à cinquante mètres. Puis quelques mois plus tard le phénomène se
reproduisit chez d'autres et là nous éclatâmes de rire, au nez et
à la barbe (Aaah je trouve de ces expressions!) de leur mine
dépitée, « Peuvent pas comprendre ! » me dit A.,
il avait déjà fallu finir la râpée et le fond de rosé mettre de
côté la bonne bouteille de blanc qu'on avait amené, mâchouiller
quelques bretzel mous et attendre, dans le désordre. « J'ai
une place pour le match de mercredi me dit le mâle de la maisonnée,
si ça t'intéresse ? Ma fille n'est pas sûre de pouvoir venir,
mon voisin doit me dire s'il peut y aller ce soir là, et mon cousin
aussi au cas où, ensuite tu seras fixé ». Merci d'avoir
pensé à moi ! « Ne me dis pas, s'il te plaît
chérie, qu'on a les amis qu'on mérite. »
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