vendredi 6 mars 2015

Lumière fossile /20

Le plus... tortueux on va dire, c’est que l’autre, qui est, cependant généreusement venu vous aider à dépanner votre pc ne peut plus partir. Le pourrait-il le ferait-il ?. Quel mystérieux mécanisme, qu’est ce qui fait que dans son caractère d'autre, dépanneur insistant et ami pour le coup, il, celui qui insiste trouve un pouvoir attractif ou autre au lieu, au mouvement entre deux portes, à l'objet qu'il tente de dépanner, sans succès, à moi-même ? J’ai reçu une éducation comme ça: à moins de colère justifiée franche et épuisable, je ne peux faire sortir quelqu’un de mon espace personnel, un bourgeois traditionnel ou un aristocrate du même tabac ne se gênerait pas, aucun mal à éconduire celui qui devient incrusté alors que l’heure impartie est écoulée. Une réparation prend un certain temps, précis, et s'achève avec précision. Ami, autre ou voisin, on leur attribue un horaire dès qu'ils arrivent. Ça leur permet de repartir. Avec le voisin un autre autre, c’est moi qui fais durer la conversation et qui parfois en rajoute pour terminer une phrase qui en amène évidemment une autre. Mais c’est moi qui maintient alors, qui maîtrise, pour le coup ça va. Ce mouvement à petite distance avant arrière l’un de l’autre, l’un fait mine de partir l’autre recule avec une parole au bout des lèvres recule encore pour laisser la place à la suite et revient et l’autre enchaîne. Quoiqu’il en soit l’heure avance, le chat que je dois nourrir, attend ses croquettes dans l’autre maison, l’angoisse gagne peu à peu en profondeur malgré une lutte incessante, on la sent vibrer en soi..., mais cela est dû à la classique panne informatique qui nous tue nous use nous fait dire régulièrement qu’il faudrait se débarrasser de tout ça pour vivre mieux, plus calmement, qu’il y a déjà bien assez de soucis divers pour encore en rajouter par dessus cette glu vénéneuse.

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