Le
plus... tortueux on va dire, c’est que l’autre, qui est,
cependant généreusement venu vous aider à dépanner votre pc ne
peut plus partir. Le pourrait-il le ferait-il ?. Quel mystérieux
mécanisme, qu’est ce qui fait que dans son caractère d'autre,
dépanneur insistant et ami pour le coup, il, celui qui insiste
trouve un pouvoir attractif ou autre au lieu, au mouvement entre deux
portes, à l'objet qu'il tente de dépanner, sans succès, à
moi-même ? J’ai reçu une éducation comme ça: à moins de colère
justifiée franche et épuisable, je ne peux faire sortir quelqu’un
de mon espace personnel, un bourgeois traditionnel ou un aristocrate
du même tabac ne se gênerait pas, aucun mal à éconduire celui qui
devient incrusté alors que l’heure impartie est écoulée. Une
réparation prend un certain temps, précis, et s'achève avec
précision. Ami, autre ou voisin, on leur attribue un horaire dès
qu'ils arrivent. Ça leur permet de repartir. Avec le voisin un autre
autre, c’est moi qui fais durer la conversation et qui parfois en
rajoute pour terminer une phrase qui en amène évidemment une autre.
Mais c’est moi qui maintient alors, qui maîtrise, pour le coup ça
va. Ce mouvement à petite distance avant arrière l’un de l’autre,
l’un fait mine de partir l’autre recule avec une parole au bout
des lèvres recule encore pour laisser la place à la suite et
revient et l’autre enchaîne. Quoiqu’il en soit l’heure avance,
le chat que je dois nourrir, attend ses croquettes dans l’autre
maison, l’angoisse gagne peu à peu en profondeur malgré une lutte
incessante, on la sent vibrer en soi..., mais cela est dû à la
classique panne informatique qui nous tue nous use nous fait dire
régulièrement qu’il faudrait se débarrasser de tout ça pour
vivre mieux, plus calmement, qu’il y a déjà bien assez de soucis
divers pour encore en rajouter par dessus cette glu vénéneuse.
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