Malherbe :
« Un bon poète est moins utile qu'un jeu de quille. »
Quel visionnaire ce Malherbe ou, quel andouille ? Faut il
ignorer la mauvaiseté des poètes qui pullulent comme pour faire
honte (hou hou hou) à la poésie et dire qu'il en faut absolument ?
Cette idée de l'ancêtre si c'est ce qu'il a voulu dire nous est
assez contemporaine, quotidiennement, on entend des paroles comme :
« ils sont le rempart, la voie, l'horizon, la gageure, ils
doivent être là, partout, proclamer surtout là où ça lutte par
les mots, si eux ne le font pas qui le fera, ils doivent occuper le
terrain Absolument occuper. Occuper exprimer et peu importe la
qualité, voilà un beau slogan. Auditivement plus que visiblement,
un slogan poétique. Comment écrivent-ils ? Plus que, pourquoi
écrivent-ils. Ça on s'en fout un peu de la pulsion de chacun
« ...Moi même, mon cher... ». Non pas, que disent-ils
(alambique) mais comment le disent ils ? Peu importe (vraiment
?) si la plupart sont très mauvais, peu importe s'ils insistent, Il
en faut des poètes, hein, il en faut des poètes et il faut des
festivals quand ils survivent poètes et festivals, où ceux qui
doivent absolument être là, sont là ? Pas tous. Certains.
Mais il faut de la poésie, hein, La poésie qui doit maintenir et
sauver le monde... existe incarnée par tous ces poètes etc etc
etc... Malherbe va encore se faire des amis poètes...
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