dimanche 12 juillet 2015

En faut-il peu importe l'absolument la poésie et dire qu'ils ?


Malherbe : « Un bon poète est moins utile qu'un jeu de quille. » Quel visionnaire ce Malherbe ou, quel andouille ? Faut il ignorer la mauvaiseté des poètes qui pullulent comme pour faire honte (hou hou hou) à la poésie et dire qu'il en faut absolument ? Cette idée de l'ancêtre si c'est ce qu'il a voulu dire nous est assez contemporaine, quotidiennement, on entend des paroles comme : « ils sont le rempart, la voie, l'horizon, la gageure, ils doivent être là, partout, proclamer surtout là où ça lutte par les mots, si eux ne le font pas qui le fera, ils doivent occuper le terrain Absolument occuper. Occuper exprimer et peu importe la qualité, voilà un beau slogan. Auditivement plus que visiblement, un slogan poétique. Comment écrivent-ils ? Plus que, pourquoi écrivent-ils. Ça on s'en fout un peu de la pulsion de chacun « ...Moi même, mon cher... ». Non pas, que disent-ils (alambique) mais comment le disent ils  ? Peu importe (vraiment ?) si la plupart sont très mauvais, peu importe s'ils insistent, Il en faut des poètes, hein, il en faut des poètes et il faut des festivals quand ils survivent poètes et festivals, où ceux qui doivent absolument être là, sont là ? Pas tous. Certains. Mais il faut de la poésie, hein, La poésie qui doit maintenir et sauver le monde... existe incarnée par tous ces poètes etc etc etc... Malherbe va encore se faire des amis poètes...





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