vendredi 27 février 2015

Lumière fossile /13

Je suis assez content d'apprendre sans comprendre pourquoi, que la poète arrivée à la bourre et venue de loin n'est pas cette jolie là-bas aux dents écartées mais cette autre un peu moins un peu plus autre. Si une jolie aux dents écartés écrivait, ça proposerait quoi ? Ça poserait problème, et à qui ? La poétesse se révèle folle à lier ce qui semble de façon très contemporaine, logique, toute la folie qu'on attribuait aux femmes jadis se réincarnerait-elle en poètes contemporaine ? C'est à dire une folie douce qui n'écarte pas complètement un total pétage de plomb dans l'intimité, et donc plus tard et légèrement distanciée, la seconde vie de la poésie, qu'elles appellent écriture et nous aussi ? Et la jolie aux dents écartée serait forcément en pire puisqu'elle écrirait, c'est ça, l'écriture n'amène-t-elle qu'horreurs et déceptions ? On n'écrit pas pour rien, c'est ça ? Oui, mais l'un comme dans l'autre la très jolies aux dents écartées suffirait à charmer l'auditoire et moi-même dans le cas d'une poète, sans le prétexte obligé de l'écriture ou pire, de la poésie. Ce qui touche à l'écriture touche aux longues soirées publiques, aux excès, aux trains aux longs trajets, la peau devient grise, les cernes bavards, « on ne supporte plus rien, les questions du publics sont si répétitives quand il y en a, on a plus l'temps de rien, oh c'est affreux, l'éditeur me harcèle, les impôts me retrouvent », et ça n'ajoute pas que du bon à la deuxième vie de la folie, de l'écriture, de la poésie quand on passe son temps dans un train. Une autre version serait, que les trains donnent de l'écriture et pourquoi pas, de la poésie, c'est connu c'est testé, mais ce sujet sera pour plus tard.

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