Je
suis assez content d'apprendre sans comprendre pourquoi, que la poète
arrivée à la bourre et venue de loin n'est pas cette jolie là-bas
aux dents écartées mais cette autre un peu moins un peu plus autre.
Si une jolie aux dents écartés écrivait, ça proposerait quoi ?
Ça poserait problème, et à qui ? La poétesse se révèle
folle à lier ce qui semble de façon très contemporaine, logique,
toute la folie qu'on attribuait aux femmes jadis se
réincarnerait-elle en poètes contemporaine ? C'est à dire une
folie douce qui n'écarte pas complètement un total pétage de plomb
dans l'intimité, et donc plus tard et légèrement distanciée, la
seconde vie de la poésie, qu'elles appellent écriture et nous
aussi ? Et la jolie aux dents écartée serait forcément en
pire puisqu'elle écrirait, c'est ça, l'écriture n'amène-t-elle
qu'horreurs et déceptions ? On n'écrit pas pour rien, c'est
ça ? Oui, mais l'un comme dans l'autre la très jolies aux
dents écartées suffirait à charmer l'auditoire et moi-même dans
le cas d'une poète, sans le prétexte obligé de l'écriture ou
pire, de la poésie. Ce qui touche à l'écriture touche aux longues
soirées publiques, aux excès, aux trains aux longs trajets, la peau
devient grise, les cernes bavards, « on ne supporte plus rien,
les questions du publics sont si répétitives quand il y en a, on a
plus l'temps de rien, oh c'est affreux, l'éditeur me harcèle, les
impôts me retrouvent », et ça n'ajoute pas que du bon à la
deuxième vie de la folie, de l'écriture, de la poésie quand on
passe son temps dans un train. Une autre version serait, que les
trains donnent de l'écriture et pourquoi pas, de la poésie, c'est
connu c'est testé, mais ce sujet sera pour plus tard.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire