samedi 17 novembre 2012

Pas exactement Proust

Ça y est, il était temps, j’ai trouvé comment décrire et apprécier la fameuse poétesse et compagne du poète croisé l’été dernier, car on ne peut qu’essayer de la décrire avec inquiétude et fascination, yeux rougis, frottés ébahis tentant la communication avançant une joue une main mais un peu tout de même sur notre faim même s’il s’agit d’autre chose que de la faim au contraire même mais une attirance étonnamment morbide, qui certainement nous meut.     
    Serait-ce deux personnes ? Serait-elle deux personnes en une ?  Voila ce à quoi j’ai réfléchi, voila ce que j’ai trouvé cette nuit, hypothèse : l’une sur l’autre façon cirque deux nains antinomiques mais emboités pour ne former qu’un seul corps plus ou moins géant quelque chose « qui n’existe pas en vrai » mais qui se tient là devant nous certes sur de hauts talons ? T’en penses quoi ? Ce qui expliquerait ce dandinement ces maladresses pleines de mouvements contraires lorsque la main se tend la jambe gauche propulse en arrière l’individu dont nous essayons de cerner la démarche la prestance la motricité, lorsqu’il ouvre la bouche le corps se retourne vers l’arrière et toujours ce dandinement cherchant comme un équilibre vers la station debout. D’où vient la voix sa voix ? La voix est étrange d’où vient la voix ? De la hauteur du ventre ou de son coffre propre supposé ? Quand au sexe de l’être, cela fera partie de ma seconde réflexion, si j’ai un moment.
(Making of / CY 2012)

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