L’acidité ne parvient pas à détruire l’amertume de ce goût de poison que dégage la rhubarbe, et pourtant on s’y précipite on en rêve on en veut, il faut mordre dedans, et une fois cuite, s’engager entre les fibres. Et toujours un peu déçu que la réalité présente de la présence de la rhubarbe ne corresponde pas tout à fait à ce qu’on en attendait, vite lassé vite écœuré. Certains en manière de contre poison y mettent trop de sucre dans cette compote cette confiture cette impossibilité.
On l’attend cependant on la désire on va contrôler sa croissance si fragile ici en terrain froid peu riche plein de colimaçons, on s’extasie sur son vert son rouge surtout son rouge mais on est bien obligé d’en acheter sur le marché pour compléter, il n’y en a jamais assez de cette fibre ligneuse quoique tendre à sa façon.
Ce malaise qui nous saisit comme les jambes ici la langue, dans une forêt d’algue. Ces algues malsaines qui nous entourerait la langue à la place des jambes, mais le corps n’est qu’un prolongement perpétuel de lui-même. On le prend par un bout, on se retrouve à l’opposé, il s’agira toujours du même. Les sensations sont proches même si le pied n’a pas de papilles, et les papilles pas de pied à se mettre sous la langue, enfin pas le notre ou la jambe ayant perdu sa souplesse depuis longtemps.
On s’égare et la rhubarbe y est certainement pour beaucoup, est-ce une chose un légume une plante un fruit… ? Traitée comme un fruit elle nous égare dans ses fibres son goût de poison, bis, que rien ne peut détruire. Hier ai goûté aussi un miel châtaigner-ronce, sans doute une mauvaise année, avec l’amertume dangereuse qui rappelait ces plantes qui nous inquiètent. Et que nous désirons plus que tout.
On l’attend cependant on la désire on va contrôler sa croissance si fragile ici en terrain froid peu riche plein de colimaçons, on s’extasie sur son vert son rouge surtout son rouge mais on est bien obligé d’en acheter sur le marché pour compléter, il n’y en a jamais assez de cette fibre ligneuse quoique tendre à sa façon.
Ce malaise qui nous saisit comme les jambes ici la langue, dans une forêt d’algue. Ces algues malsaines qui nous entourerait la langue à la place des jambes, mais le corps n’est qu’un prolongement perpétuel de lui-même. On le prend par un bout, on se retrouve à l’opposé, il s’agira toujours du même. Les sensations sont proches même si le pied n’a pas de papilles, et les papilles pas de pied à se mettre sous la langue, enfin pas le notre ou la jambe ayant perdu sa souplesse depuis longtemps.
On s’égare et la rhubarbe y est certainement pour beaucoup, est-ce une chose un légume une plante un fruit… ? Traitée comme un fruit elle nous égare dans ses fibres son goût de poison, bis, que rien ne peut détruire. Hier ai goûté aussi un miel châtaigner-ronce, sans doute une mauvaise année, avec l’amertume dangereuse qui rappelait ces plantes qui nous inquiètent. Et que nous désirons plus que tout.
(Making of / CY 2012)
C'est peut-être mettre de l'eau dans son vin et refuser les plaisirs purs de l'amertume, mais j'adore lui adjoindre soit un peu de fraises, soit un peu d'abricots (même secs), soit une ou deux pommes, et là je ne suis jamais déçue
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