« Quand le verre seul est
fendu, la couche de gélatine resté intacte, il est possible de sauver le
cliché. Pour cela on peut décoller la pellicule et l’étendre sur un autre
verre, mais l’opération est très délicate. Il est plus simple de poser le
cliché, gélatine en dessous, sur des fragments de bouchons placés aux angles,
ce qui tend naturellement à faire refermer les fentes sous l’influence du poids
du verre. On dépose alors le long de chaque fêlure une traînée extrêmement mince
de baume du Canada et on porte dans une étuve ou un four éteint où on laisse
toute la nuit. On s’assurera soigneusement auparavant, avec un vieux cliché,
que la température est assez basse pour ne pas provoquer de fusion de gélatine.
Le baume pénètre ainsi dans le verre, et, comme il a le même indice de
réfraction, la fêlure devient invisible. On doit ensuite doubler le cliché d’un
morceau de verre comme s’il s’agissait d’un positif pour projection.
(Formules recettes procédés à
l’usage des ingénieurs / L. François)
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