dimanche 22 mai 2011

Identifiction

La salle à manger 20 mai 20 heures

Cher H.

Oui curieuse « affaire » qui nous rend « curieux » de nous-mêmes par identifiction ou à peu près.

Ma chère et tendre (voir liste des appellations classiques, communes, du genre toutes plus idiote les unes que les autres quand il s’agit…) m’a rappelé (tancé) que « nous » sommes tous « nous », des violeurs et des oppresseurs potentiels et que malgré tout ce qui nous lie d’intelligence et d’affection mutuelle, que j’avais intérêt de me tenir à carreaux (ou à rayures). J’exagère à peine un peu mais le ton était là.

C’est donc bien de ce lieu qu’il s’agit, vous aviez raison, ce lieu nous chatouille nous trouble nous dérange et nous allons le titiller (la dent la gencive) abondamment. Cet infime espace (un jeu entre deux espaces deux blocs) grandit alors à la dimension du malheur d’un monde qui nous dépasse et nous revient en travers de la gueule.

L’événement en lui-même est infâme et traité de façon infâmante. La lutte des classes ou plutôt l’écrasement d’une classe par l’autre fonctionne à plein volume. L’événement est affairisé. La victime réelle doit se terrer.

On ne sait pas parler et ça ne sert plus à rien, de cet infime espace et sa dose massive d’ambiguïtés. « L’affaire » : Juste avant la réflexion et juste après le fantasme, et c’est déjà trop tard.

« Nous » là dedans parfois plus tellement grand-chose, dans la confusion et le besoin quoi qu’on en dise de certains modèles ou je ne sais ?

Je suis plus ou moins d’accord (tenant à la paix en fin de compte) avec ça. Il y aura une suite. Juste avant que la honte ne me saisisse sans que je me l’explique, et ceci, sans explication possible.

Bien à vous, C.

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