28 juillet 54
Cher Albert,
J’espère que vous prenez de réelles vacances là ou vous êtes. Dès que la campagne surgit, il y a une chance de peser moins, à condition qu’on ne nous détruise pas en nous ce fil de la vierge qui nait au matin…
J’ai reçu de L’Express la lettre de collégien que je vous envoie. Une bobine de fil blanc en guise de réponse !
Respirez l’arôme des herbes et des ruisseaux, cher Albert. Vous me manquez.
Je vous lis. J’ai tous vos livres et manuscrits maintenant, avec moi, ici. Pensées à Fille et Fils.
Amitié à Francine quand vous lui écrirez.
Fraternellement.
René Char
PS : Est né hier, le petit Claude à qui nous souhaitons…
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