dimanche 22 mai 2011

Cerises

Beaulieu le 22 mai 9 heures 45

Très Chère B.

Un claquement de mains suffit, ou parfois de leur demander : « …alors, elles sont bonnes ? » (alors qu’habituellement nous communiquons par sifflements proches des leurs, seulement proches (une tentative de parler la langue (le merle))), pour qu’ils détalent. « Un merle ne détale pas mon cher, un merle s’enfuit noblement ».

Le plus ancien fait entendre le cri fameux de fuite et d’alerte du merle, le plus jeune a déjà fuit : conclusion le plus ancien ayant la bouche oh pardon, le bec plein si plein qu’il n’a pu alerter/crier/siffler son alerte au bon moment, ou distrait par la chair des cerises. Il finit par s’envoler à son tour.

Le ballet le mouvement la sonate se renouvelle/recommence/reprend-continue.

Une abeille solitaire est-elle une abeille ?

Sur la table verte du petit déjeuner, « fraîchement repeinte », perdue sans repère (ce que je me dis mhh) seul repère une feuille de basilique qui doit lui rappeler quelque chose. Vrai que Miss Bounette induit des sentiments à l’égard des animaux, des insectes, produit de l’imagination induite affective en nous. Manège, reprise, de l’abeille solitaire, chœur des boulistes en fond en pleine bourre boulistique dès neuf heures (comme s’ils le faisaient exprès).

Sont quand même assez discrets « nos merles » quand ils mangent, leur belle noirceur les dissimule, ils se débarrassent des noyaux plus tard, sans cracher.

Il faudrait avoir le caméscope sur pied-prêt pour filmer l’animal Bounette sous son forsythia surtout à l’aller et au retour, sa jungle hautes fleurs de pissenlits toute en tiges droite, autant de bâtons de slalom repoussés de l’épaule, qui reviennent souplement.

Je dirais, trois étourneaux en repérage Nord-Sud (largeur des plumes, on peut se tromper, ce n’est pas la saison.

Avec un très léger différé, C.

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