Le 20 février 1926, le Dr Alvarim F. da Silva m’envoya pour l’observer, une enfant du sexe féminin, née deux jours auparavant à Rio Tinto, et qui était porteuse d’une longue queue.
Les parents sont normaux et avaient trois autres enfants, tous parfaits.
La mère avait souffert d’une pneumonie alors que cet enfant était dans son septième mois de gestation. Il n’y a pas de syphilis, ni de tuberculose, ni d’alcoolisme parmi les membres de la famille.
La queue est cylindro-conique, longue et flottante, sans mobilité active et se termine en une pointe émoussée. Elle mesure
Au niveau des vertèbres coccygiennes, on note une petite fistule infundibuliforme, d’où émerge un pinceau de poils fins et longs.
Il semble que, à partir de deux centimètres au-dessus de la base de la queue, la crête sacrée se dédouble.
La famille s’est opposée à ce que j’étudie plus minutieusement cet exemplaire.
(Société d’Anthropologie de Paris / « Queue de cochon chez un enfant » par J.A. Pires de Lima / séance du 7 avril 1927)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire