vendredi 4 mars 2011

Suite de queues

Queue-d’aronde : Assemblage, l’un dans l’autre rappelant la queue d’aronde l’hirondelle autrement dit. Gage de solidité de légèreté de grâce et d’élégance dans tout assemblage.

Queue de cheval : Resserrer une touffe quelle qu’elle soit sur le sommet de la tête. Chasse les mouches lorsqu’en tant que cheval nous nous organisons en tête bêche avec notre homologue un tantinet plus clair de la croupe.

Queue de cochon : Se tordre en vrille. Pour ne pas confondre avec le dos d’un autre, un repère. Un délice aussi.

Queue de pie : Basques en pointe. Dépoussière les dossiers, s’accroche aux poignées, permet d’imiter avec plus ou moins de subtilité la marche chaloupée de l’empereur, oui, plus ou moins.

Queue de rat : Pour limer dans les creux, dans les trous, agrandir les trous, évider régulièrement de façon assez râpeuse, râpe râpeuse de section ronde.

Queue de renard : Ornementale. Annonce les brouillards d’automne sur le bord des routes de montagne.

Queue de morue : Pour peindre une banderole avant la manif, laisser sécher, bien rincer la queue de morue pour la prochaine, dorer un cadre à l’or fin, passer du liquide à plat d’un pinceau plat.

Queue dont vous ne devez sortir si vous voulez être servis ! = Faire la queue : file régulière de la bienséance sociétale, bienfait anglo-saxon gagnant de façon massive l’Europe de l’ouest puis aidé de façon tout aussi massive par ce qui reste de l’Europe de l’est très habituée récemment encore aux queues massives et docile de ce fait par survie plus que par patience.

Queue dalle : sorte de mauvais jeu de mot très utile à/au/pour définir le vide.

Queue d’éléphant : sert de main de devant à la trompe de derrière et ainsi de suite pour former une sorte de queue leu leu constituée d’éléphants, et donc :

Queue leu leu : vient de l’observation d’une suite de loups, du loup, des bandes de loup en file indienne qui n’est pas de l’indienne filée, les indiens aussi se déplacent quelques fois de cette façon entre les troncs séculaires du nouveau continent, mais on ne dit pas : Queue dien dien. Ce qui les rendrait immédiatement ridicules, eux si fiers nobles et susceptibles, n’insistez pas.

Queue se passe-t-il ? : interjection, lorsque la main en attente rencontre le vide de queue, du numéro qu’elle devrait produire en de telles circonstances entre deux draps chauffés à blanc.

Queutard : voir élevage bovin, bovin d’une certaine maturité. Il ne s’agit pas d’une queue qui se manifesterait alors que le spectacle est fini depuis belle lurette.

Sans queue ni tête : ne ressemble à rien, par quel bout le saisir ?

Queue de poisson : trop tard pour en parler.

Queue de poire : aisée pratique pour la faire tourner sur elle-même alors qu’on la déshabille de sa peau granuleuse et qu’il nous en vient l’eau à la bouche.

Queue de casserole : idem pour la poêle.

Fausse queue : léger incident au billard, pouvant dégénérer très vite en conflit. On glisse accidentellement la queue sur la bille, c’est affreux.

En queue : à l’arrière. A l’arrière de toute queue, de toute queue leu leu, de tout.

Queue de comète : amas de glace et de roches ne servant à rien d’autre qu’à se faire repérer par les astronomes. Ce qui est déjà pas mal.

Théorie des queues : étude mathématique des trafics et des flux, appliquant le calcul des probabilités aux phénomènes où un certain nombre d’objets ou d’usagers doivent attendre pour recevoir un service déterminé, (voir plus haut notre position dans la queue, nous objets de consommation).

Queue : partie du corps de nombreux vertébrés, postérieure à l’anus, souvent allongée et flexible, dont l’axe squelettique est un prolongement de la colonne vertébrale. Donc, extrémité du corps plus ou moins effilée opposée à la tête chez diverses espèces animales.

C’est selon…

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