lundi 14 mars 2011

Petit a petit b

Rien de pire qu’un automate privé de son geste, si, carrément, qui fait un geste pour rien, comme ce grillon souriant. Quelqu’un lui a supprimé son archet, son bras n’est pas en face du violon. Après ça, ça ne fait qu’empirer, dans des conditions normales pour automates. La part de galette n’arrive jamais à la bouche de ce jovial pétrifié-ci, à quoi cela servirait-il ? Autrement dit : la part maudite, puis l’archet absent, la pomme de pain infernale, le ballon de foot ensorcelé, le volant solitaire qui ne touche pas les mains du nain sans mains qui n’empoignent pas le volant, les cymbales en carton de l’ours debout s’arrêtent à cinq centimètres l’une de l’autre et ne claquent pas, ne claquent donc pas, ça continue ça recommence c’est continu ça continue ça recommence, ça nous donne un contexte historique aux fortes résonnances contemporaines, sous culturelles. Y’a rien de pire qu’un automate, si, privé de son geste, carrément, celui qu’on oblige si, à faire un geste qui n’arrive pas, pour rien, rien, comme ce grillon souriant. Lui, on lui supprimé son archet, son bras n’est pas en face du violon, après ça, ça ne fait qu’empirer dans des conditions normales pour automates, le pire du pire de chez pire comme on dit chez les automates, la part de galette n’arrive jamais à la bouche du gourmand, à quoi cela servirait-il ? La part maudite. Les cymbales de cet autre en peluche et fil de fer. Un ours jovial certes un tantinet inquiétant. Les cymbales en carton doré de l’ours enjoué un tantinet inquiétant debout, s’arrêtent à cinq centimètres l’une de l’autre et ne claquent pas, ne claquent donc pas, ne claqueront pas. …ça continue ça recommence c’est continu ça continue ça recommence ça nous donne un contexte historique aux fortes résonnances contemporaines aussi bien culinaires que socio-politiques. Ou voulais-je en venir ? Je ne sais pas à vrai dire je ne sais pas. Là où la direction doit prendre la direction d’un mouvement elle commence par l’adopter. Il me semble pourtant, qu’un quelque chose, en amorce une autre. Petit a, l’écriture certainement, son besoin, son désir et les deux en un mon général, …petit b, un fait de geste, un geste en fait qui n’aboutit à rien qui n’aboutit pas parce qu’il ne sert à rien, ou qui tombe le bec dans l’eau…, encore faut-il que le récipient soit adapté. Vieille histoire, à propos de gestes qui n’ont pas à se plaindre. Point de départ, d’un geste, qui ne sert, à rien, un geste, sans essence, toute, la journée, tous, les jours, la perte ou l’absence encore et encore. Qu’un organe puisse se fortifier et s’accroitre par l’exercice, nul ne le contestera. Nous ne sommes pourtant pas des automates, pas des automates de première main ? Mais bien en train de penser artistiquement un besoin d’envisager la mort et de jouer avec elle de cette façon brassant du rien. …le nez dorénavant, sur le vide rendu par le geste du geste pour rien l’action nulle rendu à la nullité, la nullité à la nullité à l’inutilité. Ce dictateur célèbre, célèbre dictateur du XXème siècle qui s’étonnait de l’absence de ses amis, ceux qu’il ne voyait plus, …tous, ceux qu’il avait consciencieusement fait éliminer. Et cet autre en étonnement, de ne plus voir ce peuple en kaftans noirs et barbus autochtones pittoresques, ces boutiquiers affairés, âme irremplaçable de ces quartiers bigarrés faisant la joie de sa jeunesse…, tous déportés puis disparus puis morts, mais quel rapport ? …y suis-je pour quelque chose, en sommes ? Le même cependant, toujours, le dictateur lève le bras. Dans l’immédiat ça ne sert apparemment à rien, pourtant ça entraine les foules, les foules répètent ce geste, ça crée des trous dans la population, trous dont il s’étonne comme des trous de mites dus d’une certaine façon, à ce geste automatique d’automate qui ne sert à rien et qui sert à ça en fin de compte. Rien de pire qu’un automate si, privé de son geste, carrément, celui qu’on oblige si, à faire un geste qui n’arrive pas, pour rien, rien, comme ce grillon souriant lui. On lui a supprimé son archet et son bras n’est pas en face du violon qui n’est pas tout à fait un violon. Après ça, ça ne fait qu’empirer dans des conditions normales pour automates, le pire du pire de chez pire comme on dit chez les automates quand on peut le dire, …la part de galette n’arrive jamais à la bouche de celui-ci, à quoi cela servirait-il ? La part maudite autrement dit, les cymbales de cet autre en peluche et fil de fer, un ours jovial certes un tantinet inquiétant, les cymbales en carton doré de l’ours enjoué un tantinet inquiétant debout s’arrêtent-elles à cinq centimètres l’une de l’autre et ne claquent pas ? Ne claquent donc pas, ne claqueront, ça continue ça recommence c’est continu ça continue ça recommence ça nous donne un contexte historique aux fortes résonnances contemporaines aussi bien culinaires que socio politiques, nous pourrions y lire ce qui constitue le monde agité. N’oublions pas les réceptions privées ou publiques, les concours les remises de prix les ventes aux enchères les cours d’art dramatique les carnavals les procès les sorties peoples les concerts les représentations de cirque de mime de ballet les cérémonies les rituels les enterrements les mariages en grande pompe les remises de médailles les messes les défilés le cabaret les batailles les scènes de bordel les poursuites ou la fausse intimité des restaurants…. Ou voulais-je en venir ? Je ne sais pas à vrai dire je. Il me semble pourtant, petit a, que quelque chose amorce autre chose, l’écriture sans doute, son besoin son désir et les deux en un mon général, ce moment aveugle cet œil assombri puis lumineux du cyclone où les mots butent en eux-mêmes, son ravis se ravisent reviennent retournent ne trouvent pas résolution en une phrase, celle qui pourrait les apaiser, baume impossible. Petit b, un fait de geste un geste en fait qui n’aboutit à rien, qui n’aboutit pas parce qu’il ne sert à rien, ou qui tombe le bec dans l’eau encore faut-il que le récipient soit adapté au bec et vice versa, vieille histoire. Réactualisée. On reprochera cependant au mécanisme son caractère on ne peut trop anthropomorphique. A propos de geste qui n’a pas à se plaindre, tout un travail à partir de ce cerveau pour un geste, ce, qui ne sert à rien, toute la journée, tous les jours la perte ou l’absence encore et encore, mais pas comme une signification iconologique de base. Pour exemple, un tableau chatoyant, un personnage central ou plutôt deux…, mais portons notre attention sur une femme, une femme représente la vierge qui signifie dans son environnement la manière dont une époque conçoit la religion, et puis hop on s’arrête là ? Non. Il y a là énormément de représentation. On peut même dire que ce n’est pas la représentation d’une passion, mais la passion de la représentation. Tout, malgré la somme de représentation, n’est pas représenté dans le tableau. Beaucoup de choses sont à l’extérieur du tableau. Tout, en fait, et l’essentiel contenu dans ce tout, est à l’extérieur du tableau, en off. Tout serait-il contenu dans le vide occasionné par ce geste qui n’aboutit pas mais qui se répète comme dans ce tableau contenant la vierge mais ne contenant pas tout ? Ce vide contenant, comme un carton une transition un titre une liste, sortant de son état primitif, se libérant des lourdes associations d’images qui ont fait les délices du cinéma muet. Nous y sommes, il est en passe de devenir enfin un instrument permettant à l’artiste d’exprimer toutes les sortes de pensées, concrètes comme abstraites, un instrument d’une totale souplesse susceptible de rivaliser avec l’écriture, autrement dit le cinéma, sans ciel et sans enveloppe sans lieu fixe d’amarrage ou de suspension. Un monde secoué de tremblements et traversé de vents, peut-il se redonner son propre réel et la vérité de son énigme ? Y’a t il pire situation qu’un automate que l’on prive de son geste, rondement, celui qu’on oblige à faire ce geste qui arrive nulle part, pour rien, rien comme ce grillon souriant ? Lui on lui, on lui supprime son archet son bras n’est pas en face du violon, après ça, ça ne fait qu’empirer dans des conditions normales pour automates, le pire du pire du pire du pire de chez pire comme on dit chez les automates, et pire encore, si l’on ne craignait d’insister, …bouche ouverte se démantibule et revient, la part de galette n’arrive jamais à la bouche de celui-ci, à quoi cela servirait-il ? La part maudite autrement dit, la matraque comme une excroissance naturelle de gendarme au bout de la main du gendarme qui ne peut vraiment réellement la saisir l’empoigner, les cymbales de cet autre en peluche et fil de fer, un ours jovial certes un tantinet inquiétant. Pourtant, toujours un quelqu’un pour dire approximativement que les parties ont été assemblées sur un plan préconçu en vue d’un but. Il ne lit pas les poètes ne voit pas les œuvres d’art ne lit pas les critiques de différentes époques, car alors si tout se passait correctement, le monde crée par l’intelligence et l’imagination deviendrait le monde réel et l’autre monde n’existerait que pour autant qu’il offrirait une vue sur un autre monde encore. Les cymbales en carton doré de l’ours brun enjoué un tantinet inquiétant debout s’arrêtent à cinq centimètres l’une de l’autre et ne claquent pas ne claquent donc pas, cette observation nous conduit à soupçonner que quelque chose est vrai, ça continue ça recommence c’est continu ça continue ça recommence ça nous donne un contexte historique aux fortes résonances contemporaines aussi bien culinaires que socio politiques. Ou voulais-je en venir ? Je ne sais pas à vrai dire je dis vrai. Il me semble pourtant petit a, qu’une chose en amorce une autre, l’écriture sans doute, son besoin son désir et les deux en un mon général. Petit b, qu’il ne s’agit que d’un fait de geste un geste en fait qui n’aboutit à rien qui n’aboutit pas parce qu’il ne sert à rien. En tout cas la question, sous cette forme, se pose, prend un corps vide inquiétant, mais, un corps qui interroge qui voit-voir qui modifie l’objet vu que nous regardons, noble tentative d’occupation du mouvement. La dépossession la béance se referment, en même temps demeurent empreinte et béance. La fascination pétrifie. Devant ce qui se répète indéfiniment, seul l’espoir en une panne de courant ou un manque de charbon, ce qui serait tout de même terrible et un comble dans ce siècle de profusion, permet de survivre face au mouvement qui ne sert strictement à rien. Impossible de le faire cesser, même, le fixant longuement. Impossible d’y glisser une once de vie, …par contre énormément d’identification, au point que l’on peut voir presque voir le geste s’achever, achever soi-même le geste, être le geste dans le geste l’objet du geste dans le geste le vide et l’objet. Sa trace, elle-même, pauvre sandwich. Le sandwich, début affirmé et inventif de l’individualisme. Ou ou comme, comme ce lutin aux yeux dilatés et muni d’un économe qui avec ce geste, dont il est question, plein d’autonomie, de fierté ligneuse dans les veines et d’obstination, produit quand même des épluchures de pommes de terre, d’où viennent-elles ?…et combien ? …quel mystère ! Ce qui emplirait l’espace vacant d’épluchures de pommes de terre, un tas, un tas grandissant et grandissant jusqu’à la panique. Oh comme on regrette le vide précédent, car là où nous sommes, perdus nous le sommes, envahis tout autant, beaucoup plus, décidément. Comme s’il craignait que la part de galette n’arriva jamais à sa bouche qui deviendra notre œil une fois passée entre les mains de l’éditeur passionné aux doigts crochus, qui récupérera le geste. Car il n’y a rien de pire oh oui, qu’un écrivain privé de son geste, sinon, comme on en trouve plus beaucoup, un genre de petit bonhomme sur la pointe des pieds, cherchant à attraper de la confiture d’abricot sur le mur d’un jubé…, quelle tristesse, carrément pire. Celui qu’on oblige si, parvient à faire ce geste obligé par lui-même qui n’arrive pas, difficultueusement pour rien, rien. Mais ce qui n’est pas là n’est pas rien est contenu dans ce contenu qui ne se voit est peut-être dans ce qui se perd et tout ce qu’on ne voit pas imbibé de sueur et de chaise trempé dans les heures et le changement de chemise à carreaux de type Letierce®, …de temps à autre façon Georges S., et ce qui n’est pas là et que l’on voit dans une gravure et que l’on regarde avec les yeux du off et de l’imagination, …c’est peut être parce que les yeux de la taupe…, …le surplus, les chutes du back-stage, gestes en surplus. Oui mais il y a le cadre, celui qui permet de s’arrêter et de circonscrire ce qui s’apparenterait à l’infini, du moins pour nous, nain commun, petite tête d’humain circonscrite. Circonscrire ce qui est en dehors, ce qui dépasse du faisceau de la lampe. Celui qui ne regrette rien ne se regarde même pas. Il a tracé lui, le traçable de la trace, traaaçaaable, ooh grande réussite…, exploit, repos, paumes sur les cuisses, petit somme peut-être ensuite, l’auto-défi, la tête comme ça de côté, et douleur au cou au réveil, tu ne crois pas ? …mais non, l’agitation est telle, le pianotement des doigts, le scintillement de l’écran, la répétition se sont tellement incrustés en lui, qui lui ? …lui. Une fois pour toute. Les instances de contrôle destinées à canaliser la puissance sociale, mais seulement comme stratégies de production, images par suppression des distances, pauvres dispositifs de mise en scène, farce de l’identification mimétique, autoroutes de l’information, mappage des textures, incréments. La lumière cesse donc et la machine se tait. S’éteint. Où s’arrête-t-elle ? Qui, elle ?…aussi, les bras tendus devant-elle ? Elle. ...devant son torse, les yeux peints, grand-ouverts car l’arrêt n’a aucune influence visible. Des yeux qui ne se regardent pas regarder. …comme ça du premier coup d’œil, sur cette peinture, un ou deux yeux peints et fixes jusqu’à l’usure des matériaux. Que se passe t il alors ? Là ? Et là bas un peu à côté ou de l’autre côté de la rue dans chaque boutique où l’on imagine habituellement, qu’en ce lieu, vit une ribambelle de jouets. Vivent plus ou moins, vivent à leur façon leur vrai vie, la vie étant ici en face l’un l’autre, et non ailleurs. Le traceur monumental agite sa chambre, se détourne de l’ordinateur romantique d’agité tout comme nous dès l’instant où le rideau de fer de la boutique de vêtements en gros nous indique qu’il est temps de sortir, la journée s’achevant. D’où ce non-lieu, cette non-acceptation devant l’inerte comme devant le corps d’un mort-jaune et cireux, dans sa coque de satin pourpre et de chêne clair massif. Le contrat est le contrat, quitte à racheter ses livres un peu plus tard, pour les distribuer, ô misère moche. A ce moment, lieu enfin, s’écrase la grande question. Puisque l’on mélange tout avec ce luxe du mélange, tant de possibilités, ou, la machine elle-même est arrêtée, car la journée se termine pour le gardien comme pour le vendeur un peu plus haut éditeur accessoirement et écrivain, possiblement-affilié. Si l’on imagine une vie vivante de jour des jouets après la mort inerte et pétrifiée de la journée la nuit nous sommes l’hiver mais, donc…, et peut-être plutôt que de repousser le quidam, qui se pose quelques questions, s’identifie si benoitement ou cherche encore et encore des pistes. Il chercherait. La piste. Cette fascination ce rapport à la fixité serait : nous désirerions cette fixité qui nous est étrangère, comme la fin du roman. Pour aller souffler enfin notre haleine blanche épaisse et chaude dans le froid de l’hiver naissant ? …non, …voyons vous voulez rire ? ...plus ou moins, …pas le moindre, …à peine. Résiderait, dans l’arrêt aisé. Pensez. Un interrupteur. Une seule étincelle. Ces gestes, que nous serions prêt à répéter indéfiniment sans trop réfléchir, sans y et sans, tout court. Ce même geste jour après jour, un Sisyphe dont la pierre ne s’userait pas, à la merci cependant, d’une panne de courant. Il en existe, de montés sur ressort, …mon vieux, habité par un tel mécanisme. Assez inhumain disons le et proche, quelques articulations simples, un déhanchement ou deux, des paupières pour les plus évolués. Même. Supporter, oublier ce que l’on vit, dans cette enveloppe, ces soucis habituels, mollesse de l’humain mou, d’extrême tension, rigide parfois, cette raideur de vivant cadavérique et répétitif ? Conscience aussi mince qu’un fécule de pomme de terre sur une plaque de verre, mais que d’images, tout un monde, et quel monde ! L’inconscient d’une pierre qui tombe est une conscience nulle. La pierre n’a aucun sentiment de sa chute. Une pierre n’a pas conscience de sa chute. …et nous de rechercher l’autre moitié… ? Art louche et dédoublé, à couches superposées art palimpseste art insatisfait. En quelque sorte une révélation qui tapisse l’estomac. Puis il tombe sur la fève et ça c’est une véritable surprise, une charlotte en émail aux fraises, ou le buste de Saint Exupéry au regard étrangement mauvais. Deux sursauts de l’épaule, deux coups de pinceau de travers pour les yeux, et pas aussi replet qu’en vrai juste avant son accident sa véritable disparition et sans cigarette au bec, ça ne se fait plus, ou moins, …d’autres fois la tour Eiffel, Anubis debout, ou Pierrot lunaire, enfin, toute la collection des Astérix. Rien de pire que ce genre de fécule animé, car tout se lit en off, ce qui n’est pas là et que l’on voit, ce que le cadre permet de circonscrire, circonscrire ce qui s’apparenterait à l’infini, du moins pour nous, nain commun, petite tête d’humain ce qui est en dehors hors de la gravure hors rhinocéros hors des malheurs de la guerre des prisons sans fins des escaliers noirs des mélancolies crépusculaires, l’hors. De quoi poser le coude pour lever l’autre et enfin atteindre les lèvres avec cette matière liquide chargée de matière car nous en avons choisi le liquide, notre goût nous parvient. Ce qui n’est pas là est contenu dans ce qui ne se voit pas. Nous insistons. Goût prononcé de confessionnal non pas donc boisé mais boiserie usée poussiéreuse, scie du temps teinte gustative, cire lointaine crasse des corps empreinte croûtée des genoux et des coudes, une autre gorgée flûtée, rouge mais l’intérêt pour la couleur passera en dernier lieu. Le goût peu à peu s’enfonce dans le goût de ce cadavre de mammifère flottant invisible dans le vin. La journée se termine pour le gardien comme pour le créateur. La grande et véritable et inoubliable question tombe au moment où la machine est elle-même arrêtée. Car de la même façon qu’un peu plus haut. Si l’on imagine une vie vivante de jour des jouets après la mort inerte et pétrifiée de la journée la nuit, nous sommes l’hiver mais, …et peut-être-plutôt que de repousser le quidam qui se pose quelque question, s’identifie trop facilement, cherche encore et encore des pistes, …cette fascination par rapport à la fixité, serait. Nous désirerions. Cette fixité qui nous est étrangère ? …non voyons. …plus ou, …pas le, …si. De ce qui nous tue, douloureuse répétition des après-midi passés à pinailler sur des logiciels informatiques pour en fin de compte ne rien du tout. Arriver à rien tout en essayant de garder notre propre densité notre calme. Ce pénible dépôt nous rattrape. Hélas tant de progrès et techniques pour en fin de compte. La douleur, nous rattrape. Le « n’avoir rien produit » ou, le « tout s’est effacé de lui-même ». Horreur digne. Occupe dans ce cas, un temps conséquent pour un travailleur qui ne peut autrement. Se l’approprier. S’il y avait des conseils ? Y a-t-il eu des conseils ? Ne les a ni suivis, ni écoutés, ou non-mis en pratique, non-pu, sans disponibilité pour. Le « n’avoir presque pas lu », tenaillé par le « ce qui est perdu » et par « ce qu’il aurait pu noter », bien noter, écrire, faire, ajouter. Agité le voila bien en trop grande quantité brassé par l’agitation, cet indisponible, représenté. S’agiter, brasser du vide, oh, du vide, du vide occupe aussi le vide que celui-ci occupe. Notre raison aimerait mieux annoncer une fois pour toutes avec une orgueilleuse modestie qu’elle ne connaitra désormais que du relatif et que l’absolu n’est pas de son ressort. Résiderait donc dans l’arrêt si facile, tenez, un interrupteur, une seule étincelle, ces gestes que nous serions prêt à répéter indéfiniment sans trop y réfléchir sans y et sans tout court, ce même geste jour après jour, un Sisyphe dont la pierre ne s’userait pas, un Sisyphe à la merci d’une panne de courant, inhumain disons le plus que drôle, et si simple, quelques articulations un déhanchement ou deux des paupières pour les plus évolués, le muscle qui pousse l’ensemble assez bien dessiné toutefois, et même supporter le tout afin d’oublier ce que l’on vit comme on le vit dans cette enveloppe, roulé dans ce cocon de soucis habituels cette mollesse-molle de l’humain-mou. D’extrême tension-rigide-parfois, de cette étrange façon, vivant du cadavérique répétitif ? Il écrit, si, sur une note dont on se rappellera la teneur au besoin, et si possible, peu sentencieuse, remarquée et critiquée pour cette qualité, mais de tonalité riche et riche de questions. Il lui en vient et quel plaisir à leur venue. La conscience d’avoir mené à bien un travail, et quel soulagement que ce petit peuple de lignes-esclavagées, réduit peuplé de riens-petits. Il lui en vient tant qu’il en ferait un livre, sans noyau, mais l’écart se creuse encore, entre ce qu’il a dans la tête ce qu’il déverse ou peine à déverser, …car les rôles furent inversés on s’en souvient, …oh, à peine, vous charriez ! …et le geste, le geste purement mécanique et fort simple, beaucoup trop. Ayant mal répondu à la fée qui lui proposait trois souhaits, c’est idiot vraiment, il se retrouve assis là à tremper infiniment sa plume dans un encrier vide, …d’où, les jours suivant les jours et ainsi de suite, la scie commune la répétition du rien qui nous soucie et nous scie ici si, tout un travail inconscient de colmatage ou de réassurance ou d’oubli, et de répétition, bien sûr, mais le geste reste le geste nous n’en sortons pas, il ne s’en sort pas personne ne peut l’en sortir, avec quel instrument non encore inventé pourrait-on l’en sortir ? Seule une coupure de courant, la fermeture aux heures de fermetures des bureaux puis du magasin où il croupit peut le sauver pour la nuit où là, sa conscience prend le temps de s’éveiller. D’où tout un travail de colmatage ou de réassurance ou d’oubli, en fait, une litanie si on l’écoute bien, il psalmodie. Même, rien de plus, l’ennui, unique ennui issu de l’ennui. Quelque chose a abusé de notre attention, de notre patience attentive. Nous nous serions nous assoupis un instant ? …son double sort, ayant revêtu sa canadienne, décrochée du porte-manteau… Il faut donc que des possibilités d’action se dessinent pour l’être vivant avant l’action même. …souffle dans le froid se dirigeant d’un bon pas vers un avenir provisoirement meilleurs, longeant les rideaux métalliques se déroulant, sauf ceux, qui se coincent, mais c’est souvent le matin à l’ouverture, c’est statistique. Qui est-il en réalité ? On aligne les mots on empile les chiffres rien ne change. Vraiment pas de quoi se laisser estomaquer par quoi que ce soit d’une situation banale et surtout pas, bon, ceci nous occupe un moment…

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