samedi 19 février 2011

Beaucoup Mieux Seul , extrait / CY 2002

W ne croit pas au bonheur au bonheur de G qui dit faire des choix dans sa vie.

Eventuellement, M, S et T passeront ce week-end.

O se sent plutôt menée par le bout du nez et par les conjonctures astrales, conjointement.

Les idées de F tirées de lectures seront toujours des idées de livres.

Retirée des décombres dans un état pitoyable, N se souvint toute sa vie de l’odeur d’un immeuble de 6 étages effondré sur lui-même, inutilement.

Si H mettait entre parenthèses sa propre émotion il aurait peine à voir ce qu’il lui reste.

D’une humeur massacrante après une nuit massacrée K fait le plein sur l’autoroute A 42, l’odeur de l’essence l’incommode, il sourit, seul et se souvient que l’essence de l’ironie c’est de nier l’essence.

A a fait son lit lu son journal nourri le chat appelé le service des eaux regardé un peu à la fenêtre le trafic des nuages d’un ciel de onze heures contenant la lente trajectoire d’un hélicoptère lointain a épluché ses navets, variante : il lui reste des légumes d’hier.

Toutes les six semaines X remet les compteurs à zéro pousse de côté ce qui le hante, se dit que demain pourrait faire un effort pour être différent d’aujourd’hui et si possible sans laisser de trace.

Il n’y a vraiment que sur du bon matériel que H apprécie le son de rayons de bicyclette de l’Allemande in c minor c moll en ut mineur de Joseph Nicolas Pancrace Royer 1705 1755 et d’un autre morceau dont il oublie régulièrement le titre de Joseph Bodin de Boismortier 1689 1755 par Gustav Léonhardt.

K a envie de dire elle a envie de dire que c’est une envie.

Comme tous les comédiens P est un homme qui, à force de travail a réussi à se sentir mal dans sa peau.

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