Pratiquer lécriture de la façon lapluculinaire possible, mhh….
Le melon est ainsi devenu une chose visitée qui attend qu’on la pioche dans un bol coupé en cubineaux par B. traditionnellement son côté reconnu proche de la viande si mystérieusement de goût cadavérique et fumé fait qu’on le touche autrement qu’un fruit par exemple ou qu’une viande sans surprise il ponctue là l’attente son attente le passage d’un passager de la cuisine lui même passager éphémère immobile dans son bol l’ennui le ressassement la légèreté de certaines heures l’entrée le dessert la pioche le goûter la solitude la gêne à table la joyeuseté des répliques souvent trop longuement dans son bol solitaire qu’on en jette les derniers cubineaux qui vont rejoindre son ancienne peau qu’il a cependant bien fait de quitter pour une sorte de gloire déjà en décomposition mais c’est une posture du melon encore du melon une position déjà parfaitement adapté à la poubelle puisqu’il en fabrique l’arôme comme la quintessence de la poubelle qui sentirait bon la poubelle agréable et utile. Parmi les choses qui attendent mais ce ne sont que difficilement des choses, l’avocat est aussi le roi de ceux qui attendent, il arrive qu’on soit aveuglé par sa capacité d’attente et trop tard il pourrit sans nous avoir prévenu lui si bon lorsqu’il est parfait quand il a bien attendu non bousculé non poqué, et qu’il glisse sur notre langue se découpe lui même en langues enroulées de la cuillère, et qu’il fond se laisse fondre sous le palais, La poire est bien râpeuse et juteuse et coulante sait exploser dans la bouche au coin des lèvres la peler est ce travail merveilleux ce travail ce savoir faire qui se perd sa pelure est cassante et fine transparente sur les bords de la pelure granuleuse et cassante et fine qui tombe doucement facilement alors que ses courbent gagnent en facettes longues en formes de poires irrégulières la banane est elle sassez pénible de caprice entrant verte ou presque infâme il faut lui parler la laisser reposer l’éloigner des pommes la saisir brutalement quand c’est le moment une courte fenêtre la peler avec autorité mais la couper en deux longitudinalement avec « mille précautions » la retourner deux fois dans le beurre et le sucre roux et juger au jugé de sa bonne allure qui indiquerait sa bonne tenue en bouche l’arroser d’un alcool et d’une flamme d’un minimum d’un mètre de haut deux c’est mieux l’ananas si l’on échappe aux aphtes on le déguste avec une seule arrière pensée : le retour, le juteux triomphe en jutant et ce parfum répandu sous les doigts débordant du couteau va se nicher au fond des fosses nasales et pétille, une pensée émue vers sa dépouille du jaune au marron blindé en losanges la fraise ce sont les gencives, la langue façon d’en faire l’expérience rituelle chaque année autant de points la langue et de picotements sur la langue et ce jusqu’au fond que l’habit de la fraise elle-même à de points, point. Peut-être bien que la framboise comme sa cousine la mûre me fait peur, elle cache dissimule un centre ou patinent toute sortes de bêtes devinées, parfois je saute par-dessus et c’est vraiment bon, mais l’inquiétude... Il se trouver que l’on doit cueillir c’est le moment les cassis le jour de mon anniversaire, c’est très mal venu, je n’aime pas particulièrement les cassis mieux les groseilles d’ailleurs pour cet éclatement des coins de langues leur paralysie exacerbée si l’on peut dire leur exacerbation de paralysie qui désigne ce lieu du contact ou de l’impact et pas un autre, la groseille à maquereaux ou ballon est, contemporain, devenu trop poilue ou notre mémoire enfantine n’a pas suivit, a perdu les siens (de poils).
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